Je me souviens encore de ce matin de printemps où j’ai franchi le pas. Après des années à rêver devant les reflets bleutés des bassins que j’apercevais dans les jardins voisins, j’ai pris ma décision : installer une piscine enterrée chez moi. Mais avant de plonger dans cette aventure, j’ai dû faire face à la réalité des chiffres. Car si l’eau évoque pour moi la poésie du quotidien, son écrin a un coût bien concret. Voici tout ce que j’ai découvert sur les prix, budgets et coûts des piscines enterrées.
Les différents types de piscines enterrées et leurs tarifs #
Chaque matin désormais, en contemplant ma piscine depuis ma fenêtre, je me réjouis d’avoir pris le temps de comparer les différentes options. Les prix varient considérablement selon le type de construction choisi. J’ai recensé pour vous les principales alternatives :
La piscine en béton maçonnée représente l’investissement extrêmement le plus important, oscillant généralement entre 20 000 et 50 000 euros. Ce type de bassin m’a séduit par sa durabilité exceptionnelle et ses possibilités infinies de personnalisation. Chaque courbe peut être pensée, chaque recoin imaginé selon vos envies.
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La piscine à coque en polyester offre un excellent compromis, avec un budget compris entre 15 000 et 30 000 euros. Son installation rapide (comptez une semaine) m’a particulièrement attirée. La coque, préfabriquée en usine, est simplement déposée dans le trou préalablement creusé.
Enfin, la piscine en kit à enterrer constitue la solution la plus économique, avec des prix variant de 8 000 à 15 000 euros. Attention néanmoins, cette option nécessite de solides compétences en bricolage ou l’intervention d’un professionnel pour l’installation.
Voici un tableau comparatif pour vous aider à visualiser ces différences :
| Type de piscine | Prix moyen | Durée d’installation | Durabilité |
|---|---|---|---|
| Béton maçonnée | 20 000 à 50 000 € | 2 à 3 mois | Plus de 50 ans |
| Coque polyester | 15 000 à 30 000 € | 1 à 2 semaines | 30 à 40 ans |
| Kit à enterrer | 8 000 à 15 000 € | Variable selon compétences | 15 à 25 ans |
Budget total : les coûts supplémentaires à prévoir #
L’eau qui danse sous les rayons du soleil couchant dans ma piscine me rappelle chaque jour que la beauté a un prix. Et celui-ci ne se limite pas au seul bassin. En planifiant mon projet, j’ai découvert plusieurs postes de dépenses complémentaires qu’il serait imprudent d’ignorer.
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Les frais de terrassement et d’excavation représentent un budget non négligeable, généralement entre 1 500 et 5 000 euros selon la nature du terrain. Mon jardin présentant une légère pente, j’ai dû prévoir un peu plus. Pensez également à protéger les fondations de votre maison durant ces travaux, particulièrement en période hivernale.
Le système de filtration et traitement de l’eau constitue un investissement essentiel, comptez entre 1 500 et 3 000 euros. J’ai opté pour un système au sel, plus coûteux à l’installation mais plus économique et écologique sur le long terme.
Ne négligez pas les accessoires de sécurité obligatoires (alarme, barrière, couverture ou abri), qui représentent un budget de 1 000 à 5 000 euros selon l’option choisie. La loi impose effectivement un dispositif normalisé pour prévenir les noyades.
Côté aménagement des abords, les possibilités sont infinies. La plage de ma piscine, avec son revêtement soigneusement choisi, m’a coûté environ 3 000 euros. Ajoutez à cela l’éclairage, le mobilier extérieur, la douche solaire… Ces petits détails qui font toute la différence peuvent représenter entre 2 000 et 10 000 euros.
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Liste des frais supplémentaires à ne pas oublier :
- Raccordement électrique et plomberie (800 à 1 500 €)
- Pompe à chaleur pour prolonger la saison de baignade (2 000 à 4 000 €)
- Système de chauffage (panneau solaire, échangeur, etc.)
- Robot nettoyeur automatique (500 à 1 500 €)
- Démarches administratives et permis (100 à 500 €)
L’impact des dimensions et de la forme sur le prix final #
La surface miroitante de l’eau dans mon jardin raconte une histoire de choix et de compromis. J’ai rapidement compris que les dimensions et la forme de la piscine influençaient considérablement son prix. Chaque mètre carré supplémentaire représente un coût additionnel, non seulement pour le bassin lui-même, mais pour tous les équipements associés.
Pour une petite piscine enterrée (moins de 15 m²), comptez entre 10 000 et 20 000 euros. Ces bassins compacts, parfaits pour les jardins urbains, offrent un excellent rapport qualité-prix. J’apprécie particulièrement leur charme intimiste qui invite à la contemplation plus qu’à la performance sportive.
Les piscines de taille moyenne (15 à 30 m²) représentent le choix le plus courant, avec un budget entre 15 000 et 35 000 euros. C’est l’option que j’ai personnellement retenue, offrant un bon équilibre entre espace de nage et intégration harmonieuse dans mon jardin.
Les grandes piscines (plus de 30 m²) dépassent généralement les 30 000 euros. Ces bassins majestueux conviennent aux propriétés spacieuses et aux familles nombreuses. Leur entretien représente également un coût plus important à long terme.
Concernant la forme, j’ai constaté que les modèles rectangulaires classiques sont généralement les plus économiques. Chaque courbe, angle ou forme originale ajoute un surcoût, particulièrement pour les piscines maçonnées. Ma piscine aux lignes légèrement galbées a nécessité un supplément d’environ 10% par rapport à un modèle strictement rectangulaire.
La profondeur influence également significativement le budget. Un fond plat coûte moins cher qu’un fond en pente douce ou avec fosse à plonger. Pour ma part, j’ai opté pour une profondeur progressive, permettant à la fois des jeux d’eau dans la partie peu profonde et une véritable immersion dans la zone plus creuse.
Les frais d’entretien annuels à anticiper #
Le ballet des feuilles qui tourbillonnent parfois à la surface de l’eau me rappelle que posséder une piscine enterrée implique un engagement sur le long terme. Les frais d’entretien constituent une réalité qu’il vaut mieux anticiper pour profiter sereinement de son bassin année après année.
La consommation d’eau représente environ 100 à 200 euros par an, selon les conditions climatiques et la présence d’une couverture limitant l’évaporation. J’ai observé que cette dépense varie considérablement selon les étés, plus importante lors des canicules comme celle que nous avons connue récemment.
Les produits de traitement constituent un poste de dépense incontournable, entre 200 et 600 euros annuels selon le volume d’eau et le système choisi. Mon système au sel me permet de limiter ces coûts tout en évitant l’odeur et les irritations liées au chlore traditionnel.
L’électricité nécessaire au fonctionnement de la filtration, du chauffage éventuel et des accessoires représente entre 300 et 1 000 euros par an. J’ai investi dans une pompe à vitesse variable qui m’a permis de réduire significativement cette facture.
Enfin, prévoyez un budget pour l’ouverture et la fermeture saisonnière, ainsi que pour le remplacement occasionnel des pièces d’usure (joint, lampe, etc.). Ces opérations peuvent être réalisées par vos soins ou confiées à un professionnel (comptez alors 200 à 500 euros par intervention).
Au total, l’entretien annuel d’une piscine enterrée représente généralement entre 800 et 2 000 euros. Un investissement que je ne regrette pas lorsque je m’abandonne à la douce caresse de l’eau les soirs d’été, contemplant le ciel qui se teinte lentement de rose et d’orange.
